2016 – …
Janvier arrive, un peu tristoune, un peu ronchon ;
Le mois suivant : Merci Patron ! Y’a Mélenchon.
Mars infini : « Apportons-leur la catastrophe ! ».
TRENTE-NEUF Mars est réécrit en quelques strophes.
Mon fils naquit comme l’aurore : un beau matin.
« Vienne les jours heureux ! » Je m’adresse au prochain.
Le temps tourne au beau fixe, et quelque chose, enfin…
Mais Picsou veille au grain : le canard est vilain.
Fondu et confondu face aux premiers sourires :
Louis va rire et être heureux. Ne plus Mourir.
J’ai entendu hurler que c’est notre projet ;
J’ai lu je veux ; j’ai lu que vous. C’était osé.
Un pot-au-feu festif le montrera très vite :
Pour la fête à Macron, les carottes sont cuites.
L’amour à voile et en voiture, à la luxure
Ma fille vint, comme un poisson dans l’eau qui dure.
Jaune fier arboré comme un soleil létal ;
L’État sur notre dos souffle un froid de métal.
Assassins ont raison : les morts ont toujours tort.
L’accident du travail ne punit pas les forts.
Charger la mule à la carotte ou au bâton :
Tu as l’air con, au coin ! Bonnet d’âne breton !
Puisqu’il peut nous traiter, Macron retraite à balles !
Et dans le grand frisson, la machine s’emballe.
Sereins rouleaux à compresser, les grands Ministres
S’entraînent à dicter le fouet qu’ils administrent.
Une grippe, une fièvre ! alors ces détestés,
Affolés, prient soudain les corps qu’ils ont fouettés.
C’est le peuple essentiel qu’il faut encourager !
Et chaque mot, nous infectant, nous enrageait.
Confinement : on craint, un peu. Guerre émérite !
« Papi, dis-leur. » On a l’horreur que l’on mérite.
Projection encourue : nous n’en tirerons rien.
Rien pour demain, rien pour la terre et les terriens.
C’est bête à dire en un seul vers : ils sont trop cons.
*
J’ai toujours dit : Cette année-là. Sinon, j’en suis.
Le Christ et moi, on n’est pas là pour rien. [..] Tu suis ? »
*
Et sur le fil, toujours aux bords du précipice,
Enfin un pont qui s’achemine en édifice !
*
Vision : toujours en lutte en la vivant, la vie
S’évertue à la tâche, et ça vit et ça vit !
*
Louis, je meurs. Il me faut dire que je t’aime.